Marchés agricoles Les céréales dans l'attentisme avant les chiffres de l'USDA

Vers 16 h 30, le cours du blé perdait 75 centimes d'euro sur les contrats à échéance de décembre et de mars, respectivement cotés à 161 euros et 166 euros, dans un volume modeste à cette heure de quelque 9 400 lots échangés.

Selon certains opérateurs, les chiffres pourraient ne pas changer significativement les données connues : « C'est peut-être là qu'il faut se méfier, parce que c'est dans ce genre de cas que ça peut partir dans un sens ou dans un autre, faute d'anticipation des marchés », commentait un analyste d'Inter-Courtage.

Le cabinet Agritel, citant l'IGC (International Grains council), notait que malgré une annonce de recul des exportations européennes de blé vers les pays tiers (- 25 % annoncés par rapport à la dernière campagne), les stocks de report seraient en recul de 34 %, en raison de la baisse de la production.

Le maïs était lui aussi très légèrement orienté à la baisse, résistant tant bien que mal grâce aux dernières prévisions météo « plutôt bonnes, les gens revendent un petit peu ».

A 16 h 30 (14 h 30 GMT), le contrat de maïs de novembre perdait 50 centimes à 160 euros, tandis que celui de janvier était inchangé à 163 euros. 1 150 lots avaient été échangés.